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POUR SOURIRE

 

 

 

CONTACTS

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Les anciennes mentions du village de Bosgros et de ses habitants : 16e-17e siècles :

 

            Un document de 1574 (reconnaissance et accord de 29 ans pour une diminution des droits seigneuriaux) cite comme habitants du hameau de  Bosgros, Me Antoine Bosgros, fils à feu Léger, et Jean Marche qui agit en son nom et pour Jean et Antoine Bosgros, frères, enfants à  feu Jean.

 

            A la même époque, est cité dans la liève de la Tour, Jean Bosgros, de Bosgros, comme propriétaire avec les familles Dif et Vergne, dans le village de la Garde, de la paroisse de Bagnols (à 4 lieues de Messeix). Une reconnaissance en date du 13 mai 1545, contenue dans le terrier de la Tour montre que c’est par mariage que des biens du village de la Garde sont entrés dans le patrimoine des Bosgros du village éponyme. Sont cités alors Pierre Bosgros et Anna Gaultier, sa mère, ainsi que Jean, Pierre et Antoine Bosgros, tandis que les Gaultier possèdent une partie de la Garde avec les Vergne.

 

            En 1613, les enfants de Me Antoine Bosgros, cité en 1574, Jean, Laurent et Guyot Bosgros, du village de la Frousse (c'est-à-dire Bosgros ; voir plus loin) participent avec une vingtaine d’autres parties prenantes à un partage de cent septérées de terres communes : bois et pâturages dépendant du tènement de Chomadoux. Curieusement l’accord du propriétaire éminent, l’abbé de Bonnaigue, est absent de l’acte.

 

            Le 30 mars 1655, les tenanciers du village, mas et tènement du Choumadoux (Chomadoux), mouvant du seigneur abbé de Bonnaigue en Limousin,  reconnaissent lui devoir les droits seigneuriaux payés par leurs prédécesseurs (cens, censives, directe, seigneurie, dîme, tiers denier de lods et ventes, etc.)

            Sont mentionnés dans le document, les confins du tènement : à l’est les appartenances de Mesclier (aujourd’hui Méclier, commune de St-Sulpice) et le tènement de Miniaugues (aujourd’hui terroir de Miogat, commune de St-Sauves), à l’ouest le tènement de Fontgrenier (village de la commune de Messeix) et celui de Besches (plus tard Becha, terroir de la commune de Messeix au nord-ouest et tout près du village de Bogros) , au nord, la rivière de Clidane, au sud la rivière de Dordogne. Géographiquement, le hameau de Bogros est inclus, mais localisé en bordure du tènement.

            Sont aussi mentionnés dans le même document, les principaux tenanciers avec leur résidence. Ces tenanciers se répartisssent entre le hameau de Bosgros et le village de Chomadoux.

             Cela confirme que le hameau de Bosgros dépend de ce tènement.

 

            En 1670, dans un accord passé à Bonnaigue, un autre Me Antoine Bosgros obtient pour lui et son héritier, le droit d’extraire le bois de chauffage dont il a besoin pour sa maison et s’il le veut pour une autre maison à bâtir dans le tènement de Chomadoux. Ces maisons devront être à une seule cheminée. On apprend que l’année précédente, Me Antoine Bosgros a fait tracer un chemin conduisant de la vallée où se trouve le moulin de Bosgros jusqu’au village de  Bosgros, avec l’accord du seigneur abbé. Ce n’est pas pour accéder au moulin, mais  pour l’exploitation de la forêt de Bois-jeune. Un usage n’exclut cependant pas l’autre.

 

            Une reconnaissance de novembre 1672 mentionne le même Me Antoine Bosgros comme fermier (percepteur des droits seigneuriaux) de l’abbé et seigneur de Bonnaigue. Son frère Guyot Bosgros est praticien (homme de loi). Les deux demeurent à Bosgros. Ils sont, sans aucun doute, descendants  de Me Antoine Bosgros cité en 1574.

 

             Ambroise Tardieu, le célèbre « historiographe de l’Auvergne » signale comme seigneurs de Bosgros, y percevant les droits seigneuriaux habituels, des membres de la famille de la Forest-Bulhon, par ailleurs seigneurs de Savennes. Ce serait le cas au moins de 1698 à la Révolution. Nous n’avons pas encore pu vérifier l’assertion, mais la cession d’un fief relevant du temporel d’une abbaye à un laïc, entre 1672 et 1698 (pas plus qu’à une autre période), semble peu probable.

 

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Village de Bosgros : fondations reconnues pour l’an 1656

 

Bosgros et la Frousse : deux noms pour un même village au 17e siècle :

des preuves de la double toponymie :

 

            1) Le curé de Messeix témoigne dans un acte de sépulture, de l’incertitude du nom du village : « Le 29 octobre comme dessus (1644) fut ensepvelie Marie Marche, de la Frousse alias Bosgros. »

 

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             2) Dans la reconnaissance de droits seigneuriaux du 30 mars 1655, Me Antoine Bosgros et Me Guyot Bosgros, frères, Antoine Bosgros dit Pastaux et Guillaume Banis, laboureurs, habitent le village de La Frousse. Avec un plus grand nombre d’habitants du village de Chomadoux, ils font cette reconnaissance «tant pour eux que pour les autres tenanciers et contenanciers (= co-tenanciers).»

            Mais à la fin du document, on apprend que cette reconnaissance est passée et signée « au village de Bosgros, dans la maison de Me Antoine Bosgros, présent. »

 

            La « liève des fondations recogneues l’année 1656 » rédigée par le curé Jaby, ne mentionne pas le village de « la Frousse » et classe dans la rubrique « le village de Bosgros » les anciennes familles de « la Frousse ». La dernière mention du village de la Frousse date de 1702. Il n’est plus jamais ensuite question que de Bosgros ou Bogros..

            (La Frousse ne survit même pas pour désigner un terroir au cadastre de 1824.)

           

Tableau de Bogros en 1769 :

 

            En 1769, un procès verbal extrajudiciaire dressé à la demande de l’intendant  en vue d’établir la taille royale, donne une image assez précise de la population du village. Il a 34 habitants qui se répartissent entre cinq  familles.

 

Ce sont :

1.     François Bogros, 41 ans, époux d’Anne-Marie Simonet, bourgeois, garde étalon, qui possède maison-grange-étable-écurie, 14 septerées de terres labourables, 19 journaux de prairie de fauche et 12 septerées de pacages. Ses quatre enfants sont en état de travailler. Il possède aussi le moulin de Bogros et deux domaines dans des villages voisins, un aux Vialles et un à Fontgrenier.

2.     Ligier (Léger) Battut, 56 ans, veuf d’Antoinette Védrine, laboureur et cabaretier, qui possède maison-grange-étable-écurie, 5 septerées de terres labourables et 6 journaux de prés. Il a deux enfants en âge de travailler, tous les deux scieurs de long, l’un d’eux marié, vivant dans la maison de son père et ayant cinq enfants en bas âge.

3.     Jean Vallette, 51 ans, époux de Gabrielle Dufaud, laboureur, qui possède maison-grange-étable, 4 septerées de terres labourables et 3,5 journaux de prés. Il a six enfants en bas âge.

4.     Antoine Bogros dit Pellissier, 60 ans, époux de Marguerite Bogros, laboureur qui possède maison-grange, 2 septerées et une éminée de terres labourables et 2 journaux de prés. Il a une fille Jeanne, mariée avec Antoine Blanchier (Blanchet) et deux petits enfants en bas âge, qui vivent avec lui.

5.     Jean Rabette, 55 ans, époux de Michelle Boucheix, brassier sans cheptel ni revenu régulier, qui possède une maison en ruine, 3 septerées de terres labourables et 3 journaux de prés. Il a quatre enfants dont un en âge de travailler.

 

            Mais il semble qu’un certain nombre d’habitants de la paroisse de Messeix aient été omis, soit  par souci de simplification parce que non taillables, soit par calcul et dissimulation.

 

            Pour le village de Bogros, on a la preuve de la présence, de 1768 à 1781 de la  famille d’Antoine Passelaigue, époux de Gabrielle Sibial, mentionnés comme métayers du sieur Bogros

 

(A Messeix  la septerée de terre correspond  à environ 0,6 hectare et le journal de pré à environ 0,5 hectare, variables selon la qualité du sol.

Les terres labourables sont habituellement cultivées en assolement triennal : un an en seigle, un an en avoine et un an en jachère, appelée ici «  guéret »)

 

Une mine de fer à Bogros ?

 

            En 1767 et 1768, il est envisagé d’exploiter à Bogros un maigre minerai de fer contenu dans son sous-sol (comme dans celui du village voisin de Chomadoux et dans ceux des villages de Farreyrolles et Chazoule, sur la paroisse limitrophe de Bourg-Lastic). Le sieur Périgord fait bâtir un haut fourneau près de la rivière Chavanon et entreprend auprès de l’intendant à Clermont, les démarches nécessaires au démarrage de l’activité métallurgique. Avant de donner un accord, l’Intendant Trudaine réclame à Périgord des échantillons des minerais pour les faire tester. Les échantillons sont envoyés à Château-Vallon pour que le maître de forge Bouchu évalue leur qualité. Ce dernier fait son rapport le 25 avril 1768. Il déplore la très mauvaise qualité de tous les échantillons, et en particulier de celui provenant de Bogros « c’est une pierre dure, rouge et noire en dedans. Il y a des morceaux dans lesquels on voit des couches, d’autres ne sont qu’un assemblage de parties, de traces, et noires (sic), d’autres de matières et lames jaunes blanchâtres. La calcination les a rendus bleuâtres et friables, avec perte de 17,66% de leur poids… Cette mine est viciée par le soufre et le cuivre. Elle ne donnera jamais d’excellent fer. Si néanmoins on voulait l’employer, il faudrait la calciner fortement et la mêler avec une mine de nature toute différente… »  Le projet est mal engagé, et Périgord se heurte à d’autres difficultés : les habitants ne sont pas d’accord pour lui laisser l’usage de leurs communaux, certains acceptent un dédommagement financier pour lui laisser creuser leur terre, mais quand l’époque des semailles arrive, ils ensemencent et ils lui interdisent l’accès à leurs champs ! Périgord se plaint aussi de ne pas trouver de main d’œuvre, ce qui est curieux dans une région d’agriculture presque uniquement vivrière, où les jeunes sont obligés d’émigrer comme maçons, bûcherons ou scieurs de long, pour aller gagner un peu d’argent.

            Il n’est bientôt plus question d’extraire quelque minerai que ce soit à Bogros.

 

Bogros au 19e siècle :

 

            Les 1ères  matrices cadastrales de Messeix, établies en 1824, donnent 11 maisons habitées (ou habitables) dans le village de Bogros :

 

1.     Deux maisons appartenant à Jeanne Bogros, célibataire.

2.     Deux maisons appartenant à Michel Bogros, résidant à Château-Chinon.

3.     Une maison appartenant à François Jaubert.

4.     Une maison appartenant à la veuve d’Antoine Jaubert.

5.     Une maison appartenant à Géraud Plane.

6.     Une maison appartenant à Pierre Rabette.

7.     Une maison appartenant à Pierre Sabattier.

8.     Une maison appartenant à Jean Battut.

9.     Une maison appartenant à Antoine Passelaigue.

 

            La plupart des maisons sont des fermes avec habitation, étable et grange sous le même toit, à l’exception de l’une de Michel Bogros et de celles de Jeanne Bogros et de Géraud Plane qui ont des granges séparées des habitations. Les habitants disposent d’un coudert  (espace public commun) et d’un four à pain dit (à tort) banal.

           

 

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Extrait du plan cadastral  de 1824

 

            Le village dispose de biens sectionnaux  propres, assez vastes: 63 hectares de pâturages, situés au nord du village, en limite de la commune de Bourg-Lastic, et de biens sectionnaux qu’il partage avec le village voisin de Chomadoux : 24 autres  hectares de pâturages.

 

            Les recensements donnent à partir de 1836 des comptages périodiques fiables.

 

            La population du village tourne autour de 60 habitants pendant tout le 19e siècle.

 

Bogros au 20e siècle :

 

            Entre 1911 et 1968, cette population grimpe de 76 à 705 habitants. Ce n’est pas la conséquence d’une performance exceptionnelle en matière de procréation mais celle de l’afflux de nouveaux arrivants venus parfois de très loin (Pologne).

            Une école publique à deux classes est construite en 1913-1914.

 

            A partir de 1920, le village change complètement d’aspect avec l’édification de cités ouvrières destinées aux mineurs des Houillères de Messeix. Les réalisations s’échelonnent dans le temps jusqu’en 1955, avec deux grandes séquences, elles-mêmes scindées en deux programmes distincts de construction :

 

1.     Une première cité construite au nord-ouest du vieux village composée principalement de bâtiments de quatre logements. (1920-1925)

 

 

La première cité photographiée peu de temps après sa construction

 

            2.  Une série de 24 logements, construits hâtivement au nord-est, en bois habillé (murs et toit) d’épaisses tôles ondulées, communément appelés les baraques ou les baraquements. (1920-1925). Ces constructions, commandées aux Forges de Strasbourg peuvent être considérées comme les germes de nos préfabriqués.

           

            L’électrification du village est tardive. Les habitants de Bogros ne se branchent au réseau que vers 1936.

            La distribution de l’eau potable est problématique. Pas de raccordements individuels au réseau, mais quelques bornes-fontaines. Celles des cités minières fonctionnent correctement. Celles mises en place par la municipalité ne donnent pas satisfaction en raison de l’insuffisance du captage.

 

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Les « baraques » de Bogros, destinées à loger principalement les immigrants venus de Pologne pour travailler à la mine de Messeix.

Pas d’eau courante dans les logements : une borne-fontaine où se retrouvent les femmes.

Pas de toilettes  mais « des cabanes au fond du jardin ».

 

Pour plus de photos des « baraques » =  ouvrir document  pdf

 

            Consécutivement à la construction de logements, des commerces s’installent. Une vie sociale de type urbain se met en place. Par exemple, une équipe de football est constituée à l’initiative de Gabriel Delbos (décembre 1930).

 

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Dans les années 30 :

 l’équipe de football de Bogros

 

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Dans les années 30 : le magasin Delbos

 avec ses deux modules devantures

 

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En 1946, devant le café Allègre

(Louise Allègre et Bernadette Dedun)

 

            3.  Une vingtaine de bâtiments, composés  de deux appartements, construits au sud du vieux village. C’est la « nouvelle cité ». (1950-1955)

            4.  Onze blocs de quatre appartements dont six qui viennent combler au nord un vide entre l’ancienne cité et les baraquements, et quatre sur les marges de la « nouvelle cité » (1955-1960)

 

            En même temps que les dernières constructions,  tous les logements anciens sont équipés de l’eau courante. (1958)

           

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Carte postale (vers 1955)

Espaces bâtis : au premier plan la cité nouvelle ; au-delà, les maisons du vieux village ; au troisième plan, plus ou moins cachée par les arbres, la vielle cité.

Arrière plan : la vallée de la Clidane aux versants boisés ; au-delà, le plateau de la commune de Bourg-Lastic dominé par la butte de Préchonnet où se trouvait jadis le château de la puissante famille des Langeac (17e-18e siècles) dont dépendaient la plupart des villages de Messeix

 

 

            La décennie 1955-1965 est celle de l’apogée démographique de Bogros qui n’a plus l’aspect d’un village auvergnat, mais celui d’une cité ouvrière de région minière.

            Il y a, à cette époque à Bogros :

·         une école primaire de sept classes,

·         une épicerie-café-bazar tenue par la famille Delbos,

·         une épicerie « produits Casino » tenue par la famille Védrine,

·         un café-boulangerie tenu par la famille Allègre,

·         un café tenu par la famille Sauvat-Juillard,

·         un café tenu par la famille Bony-Juillard,

·         une salle de cinéma le « Rio », fonctionnant le week-end,

·         des tournées de commerçants ambulants (un boucher, un boulanger, une marchande de fruits et légumes…),

·         une activité agricole qui perdure dans le noyau ancien où quelques hommes additionnent une journée de travail posté de mineur et une journée d’éleveur bovin,

·         une importante fête foraine chaque 1er dimanche d’octobre avec course cycliste.

 

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 En 1956, dans l’ancienne cité  (famille Marche)

 

           

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Deux classes réunies de l’école de Bogros (année scolaire 1960-1961)

 

 

 

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En 1957 le programme du cinéma Rio est annoncé dans la presse

régionale (Journal La Liberté)

 

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L’ancien cinéma Rio avant sa démolition

 

           Entre cette « belle époque de Bogros » et aujourd’hui un événement majeur a bouleversé l’économie locale : le déclin puis l’abandon définitif en 1988 de l’exploitation du charbon à Messeix. Cette activité n’a pas été vraiment remplacée malgré les efforts des Charbonnages de France et des élus locaux pour attirer des investisseurs.

 

Bogros au 21e siècle :

 

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Sur le plan :

AC = Ancienne cité                                      Pour plus de précisions  = lire document pdf

NC = Nouvelle cité

BL = Les  Blocs

BA = Emplacements des baraques détruites

EC = Ancienne école

Cerclés de rouge = Bâtiments existants sur le plan de 1824

Sans marque particulière = Bâtiments construits pour la plupart à la fin du 19e siècle ou dans la première moitié du 20e siècle

 

 

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Entrée actuelle du village de Bogros

 

 

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Un aspect traditionnel du village actuel

 

 

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L’ancien « coudert » et ce qui reste aujourd’hui, transformé en trois logements, d’une des anciennes maisons des Bogros, bourgeois du lieu

(maison connue sous le nom de « maison Chapelle », du nom altéré d’un de ses  propriétaires successifs du 19e siècle, Louis-Lucien Lachapelle, marchand de matériaux.)

 

 

            Il n’y avait plus à Bogros que 193  habitants permanents en 1999 avec une population d’âge moyen élevé. L’occupation moyenne des résidences principales (au nombre de 105) n’était que de 1,84 hab / logement. Les logements sont donc souvent ceux de personnes seules.  Les commerces ont tous disparu. Le cinéma, d’abord fermé, a été ensuite détruit après une lente agonie. L’école a fermé ses portes aux élèves pour… être transformée en musée de l’école rurale. Les baraquements de tôle ont presque tous disparu. Les bâtiments des cités ont été cédés à leurs occupants, lors de la fermeture des houillères. Parfois rénovés ou correctement entretenus, parfois dans un état de quasi abandon, ils sont devenus  résidences principales de retraités nostalgiques ou résidences secondaires de la génération suivante expatriée, plus rarement résidences de vacances de nouveaux acquéreurs présents quelques semaines par an (19 résidences secondaires  en 1999). Même à la belle saison, les volets clos sont plus nombreux que les baies ouvertes.

            Quel est l’avenir de Bogros ?

 

 

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Bogros aujourd’hui (dans le cercle : le village du plan cadastral 1824)

(Cliché IGN)

 

 

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